Jeudi 27 mars
Istanbul
Familière et accueillante...
Je suis calme, serein, reposé, apaisé.
La nuit est tombée.
Des flocons se dispersent sur les rues d’Istanbul. Des souvenirs rejaillissent.
La route, en fait, ne s’était jamais définitivement arrêtée.
Mes rêves l’ont poursuivie depuis si longtemps au-delà du Bosphore qu’elle me paraît familière, chaleureuse, accueillante.
Dimanche 30 mars
Istanbul
Un rien vous fait sourire !
Une petite escapade au café de Pierre Loti, où des photos jaunies parsèment les murs, donne inconsciemment l’idée que le temps s’est arrêté au siècle dernier.
Le regard d’Aziyadé me renvoie aux scènes que fixait Doisneau et mes pas me
guident vers les quartiers populaires et délabrés de Fener et Balat.
Des chemises pendent au bord des fenêtres au-dessus desquelles se dissimulent les premiers voiles noirs de l’islam. La pauvreté de ces ruelles n’a d’égal que l’enthousiasme de ces enfants qu’un rien suffit à faire sourire.
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