ITINERANCES

Glossaire de la Polynésie

 


POLYNESIE

Bernard Moitessier. : Navigateur français (1925-1996), auteur de plusieurs livres sur ses voyages.
Né en 1925 en Indochine où il passe son enfance, il a appris à naviguer avec les pêcheurs du golfe du Siam. Son premier grand voyage est la traversé de l'océan Indien sur un jonque. Au cours de sa vie, ce " vagabond des mers " (titre de son premier livre) a parcouru aussi bien l'Atlantique que le Pacifique, fait escale aux Antilles et en Polynésie, passé le cap Horn… Il vécu une dizaine d'année entre Tahiti et les Tuamotu et milité contre la nucléarisation du Pacifique sud. Il est mort d'un cancer en 1996.
Principaux livres :
Le vagabond des mers du sud
Cap Horn a la voile
La longue route
Tamata et l'alliance (1993; Arthaud, 2001) : les mémoires du navigateur

"Le sillage s'étire, blanc et dense de vie le jour, lumineux la nuit comme une longue chevelure de rêve et d'étoiles. L'eau court sur la carène et gronde ou chante ou bruisse selon le vent, le ciel, selon que le couchant était rouge ou gris"

"Devenir ami avec les dieux en vaut la peine, cela leur fait plaisir et ils nous emmènent alors de temps en temps dans la troisième dimension où les choses s'éclairent et se transforment en évidences limpides et efficaces, je sais de quoi je parle, je les ai souvent fréquentés ...ici et là-bas."
Bernard Moitessier

Opéra : Eugène Onegin. Eugene Onegin, un aristocrate désenchanté, déménage dans un village à proximité de Saint-Petersbourg. Par le biais de Vladimir Lensky, un voisin bien nanti et poète, il fait la connaissance de Tatyana Larin, une jeune femme romantique, qui tombe amoureuse de lui au premier regard. Il n'a que faire de son amour et la rejette.
Lensky le pousse à un duel pour obtenir le coeur de Tatyana et Eugene le tue. Il perd alors de vue cette dernière qui se marie à un homme qu'elle n'aime pas.
Quelques années plus tard, Eugene retrouve Tatyana, qui fait maintenant partie de la haute société russe, et succombe à son charme. Mais à son tour, elle rejette son amour, non pas parce qu'elle ne l'aime plus, mais parce qu'elle doit rester fidèle aux voeux de son mariage

Philéas Fogg, : Personnage central du roman d’aventures de Jules Verne : le Tour du monde en quatre-vingts jours ( 1873). Phileas Fogg , gentleman anglais, membre éminent du Reform club est un homme curieux, à la fois ponctuel et méticuleux. Il parie 20 000 livres avec les membres de son club qu'il parviendra à boucler le tour de la terre en 80 jours : «un anglais ne plaisante jamais quand il s’agit d’une chose aussi importante qu’un pari. »

Polynésie : Îles du pacifique, se composant de cinq archipels :

Îles du vent : Tahiti (capitale Papeete) , Mooréa
Îles sous le vent : Huahisne, Raïtea, taha, Bora Bora , Maupiti
Tuamotu : Rangiroa, Fakareva ( plusieurs cntaines d’atolls coralliens)
Australes : Mururoa , Hao
Marquises : Nuku Hiva , Hiva Oa

Tamouré : danse tahitienne :
Les chants et danses sont des véhicules culturels depuis la nuit des temps. La fête, la musique et de la danse ont toujours été omniprésents à Tahiti et les écrits des premiers découvreurs de la Polynésie en témoignent. Dès leur premier passage, les écrivains européens ont exprimé la sensualité des vahinés, leurs danses, la grâce des mouvements ainsi que la beauté des habits. Le Mythe de Tahiti allait susciter un véritable engouement pour cette perle qu'est la Polynésie à travers les récits, les voyages des marins à Tahiti et ce, très rapidement, partout en Europe. La vision de ce mythe dans l'imaginaire collectif occidental associait la nouvelle Cythère, ce paradis lointain tropical, à la vahiné. Arrivé dans cette contrée du globe, on s'étonnait de voir à Tahiti avec quelle spontanéité les polynésiens de tout le Pacifique Sud se mettaient à faire la fête.
Les danses sont en effet un des nombreux facteurs qui ont véhiculé ce mythe. Signe d'amitié, d'événement heureux ou religieux, la danse polynésienne faisait partie des traditions locales. Par exemple, lors du deuxième voyage du capitaine Cook à Tahiti, des réjouissances furent données en son honneur :
"Les tahitiens, hommes et femmes, dansaient le Heïva, accompagnés de tambours, de flûtes et de chants comiques, improvisés ..." (extrait de Tahiti aux temps anciens, de T. Henry).
Les plus gracieuses des danses tahitiennes étaient le hura ou purotu et le otea danse des hommes. Les danses étaient souvent accompagnées de himene. Les danses tahitiennes de ote'a étaient accompagnées des sons sourds et lourds d'instruments faits pour le plus souvent en bois.
Longtemps, la danse fut interdite par les missionnaires lors de leur arrivée à tahiti. C'est à partir des années 50 qu'elle renaîtra au travers des diverses manifestations culturelles. Aujourd'hui, la danse connaît un vif succès auprès des jeunes tahitiens, notamment. Dès le plus jeune age, la danse tahitienne, le tamouré, entre autre, est enseignée à cette nombreuse jeunesse.

Shark’s feeding : nourrir les requins à la main (c’est con, ca peut être dangereux mais il faut amuser les touristes !)

Tiki : Grand chef dieu polynésien: TIKI, fils du soleil.
Egalement , représentation des dieux et des ancêtres par des statuettes ou des motifs

 

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