ITINERANCES

Glossaire de l' Iran

 

Tchador ( ou châdor)
Tissu porté par les femmes en public qui les couvre de la tête aux pieds.

Hidjab ( ou hedjâb)
Dénote l’habit féminin correct en Iran , soit un tchador , soit un foulard

Moharram : commémoration de la mort d’Hossein, fils d’ALI, quatrième calife après Mahomet.
A la mort du prophète Mohammad en 632, ce ne fut pas son cousin et mari de sa fille Fatima, 'Ali, qui fut élu calife, mais Abu Bakr, qui nomma Omar, auquel succéda Osman. Ali, le premier Emâm, devint 4e calife en 656. Sous son califat (656-661) se produisit le schisme (shia en arabe signifie "parti", c'est l'origine du mot shiisme) des musulmans. Son fils, Hasan, reconnut Mo'âwiya, le premier calife Omeyyade. Mais après la mort de Hasan, son frère Hossein, devenu Emâm, ne reconnut pas Yazid, devenu calife à la mort de son père Mo'âviya. A Kerbalâ (dans l'Irak d'aujourd'hui) eut lieu la bataille finale de Hoseyn contre l'armée de Yazid, le 10 octobre 680, ou 10 moharram 61.
L'Emâm Hossein y fut tué parmi ses 72 compagnons au terme d'un sacrifice héroïque, clé de voûte de la légende shiite. Le moharram est le premier mois de l'année lunaire des shiites, qui dure environ dix jours de moins que l'année solaire occidentale. Pour les shiites, c'est le mois du martyre, en commémoration du martyre de Hossein. Tâsuâ (le 9 moharram) et Ashurâ surtout (le 10, anniversaire de la bataille de Kerbalâ) en sont les principales fêtes

632 Mahomet

1er calife Abu Bakr

2eme calife Omar

3eme calife Osman assassiné

4eme calife Ali assassiné en 661

aura deux fils Hasan et Hossein

Hasan soutient Mo’awiya
Mo’awiya
dynastie des Ommeyades Hossein se rebellera contre Yazid
680 Yazid Bataille de Kerbalâ Hossein
Mort d’Hossein

Sunnite Shiite
Sunna : la tradition Shia : le parti d’Ali


Chehel Sotun : Palais des quarante colonnes. Le nom de ce palais, qui ne compte que vingt colonnes, est une allusion au reflet de ces colonnes dans l’eau du bassin aménagé devant.
Chehel : quarante en persan

Eivâns : Pièce voutée ouverte sur une cour ou un jardin.

Masdjed ( mosquée ) e Djomeh ( du vendredi)

Esfahân nesf-e djahan :Esfahân est la moitié du monde ».

Artaxeres II (voir Achéménides) Artaxeres III ( idem) Darius (idem)

Cyrus II : Fondateur de la dynastie des Achéménides
Riche, mouvementée et prestigieuse, l'histoire de l'Iran puise ses racines plus de 2000 ans avant le Christ, lorsque des tribus indo-européennes, dites ariennes, venues du nord de l'Europe et du Caucase, s'installent sur les terres fertiles du plateau iranien. Le mot Iran provient d'ailleurs du mot persan Arya, qui signifie arien.
Se distinguant par des coutumes et des dialectes différents, deux grandes tribus ariennes émergent dans la région: les Perses et les Mèdes, érigeant chacune de puissants royaumes. L'empire des Mèdes, par exemple, s'étend de la Turquie à l'Afghanistan près de 600 ans avant le Christ.
Les Achéménides (-549 à -330) Dynastie Perse
En 549 avant le Christ, le roi des Perses, Cyrus II, défait le dernier empereur des Mèdes et assimile son royaume au sien. Après avoir défait Crésus, Cyrus II devient empereur d'un royaume couvrant l'ensemble de l'Asie mineure actuelle. Poursuivant ses conquêtes, il prendra Babylone en -539, puis la Syrie et la Phénicie. Ses descendants prendront aussi l'Égypte et étendront les frontières de l'empire des Achéménides jusqu'à la Grèce, qu'ils perdront à la bataille de Salamine, en -480. À l'est, le royaume s'étend jusqu'à la vallée de l'Indus. L'immense empire des Achéménides s'effritera lentement au fil des siècles et s'effondrera, finalement, sous les assauts du Macédonien Alexandre le Grand en 331 avant le Christ. Sous Alexandre, la Perse connaîtra une importante influence grecque, encouragée par des politiques d'intégration et de rapprochements culturels. À la mort d'Alexandre, son empire est divisé en trois royaumes: l'Égypte, l'Europe et la partie orientale de l'empire. Cette dernière, qui comprend l'actuel Iran, sera confiée à Seleucus 1er. Son descendant, Antiochius III, tente tant bien que mal de contenir cet immense territoire, dont les nombreuses ethnies réclament leur indépendance. Mais sous les assauts des Parthes, qui restaurent leur indépendance dans l'est de la Perse en -247, l'empire Séléucide devient lentement la propriété des Parthes.

Les Souverains Achéménides
Roi des rois Règne
Achéménès (700 - 675)
Teispès (675 - 640)
Cyrus Ier (640 - 600)
Cambyse Ier (600 - 559)
Cyrus II le Grand (559 - 529)
Cambyse II (528 -523)
Darius Ier (522 - 486)
Xerxès (486 - 465)
Artaxerxès Ier (464 - 424)
Darius II (425 - 405)
Artaxerxès II (404 - 358)
Artaxerxès III (358 - 338)
Darius III Codoman (335 - 331)

Darius ( Darius 1er )
Roi perse de 522 à 486 av. J.-C. Darius fut, sans conteste, un des plus grands souverains de l'Asie antérieure. Infatigable, combattant de tous côtés, d'une intelligence et d'une énergie peu communes, ce roi s'intéressait à tout et fit preuve d'une activité débordante.
A la conquête du pouvoir
Cambyse II meurt sans enfant mâle en 522, ce qui ouvre une crise dynastique. Juste avant sa mort, le mage Gaumata s'était rebellé contre Cambyse II et emparé du trône. Il fut exécuté par Darius quelques mois plus tard; celui-ci se proclama roi mais sa légitimité fut contestée par huit prétendants qui déclenchèrent une série de rebellions. Car Darius est de sang noble, mais pas royal : fils de Vishtaspa (en grec Hystaspe) gouverneur de la province de Parthie et d'Hyrcanie. Plusieurs satrapes refusent de lui obéir, Darius les défait successivement et fait graver une célèbre inscription trilingue sur le rocher de Bisoutoun. C'est ainsi qu'en dix-neuf batailles et sept années de combats, Darius et ses généraux vainquirent neuf prétendants qui s'étaient proclamés rois.
Darius le conquérant
A l'est, vers 512, Darius prit le Gandhara et la vallée de l'Indus. Puis, il dirigea sa première grande expédition contre les Scythes d'Europe (vers 514-512). Les Scythes, suivant l'habituelle coutume des nomades de la steppe, reculèrent devant lui, l'attirant toujours plus loin à l'intérieur de la steppe, mais Darius eu la sagesse de se retirer avant de subir un désastre.
Il rentre à Sardes en laissant le soin à son général Mégabyze de réduire les cités grecques de Thrace en satrapie. Amyntas, roi de Macédoine se soumet. En 499, il doit faire face à la révolte ionienne partie de Milet et soutenue par les Athéniens. En 494, la révolte est écrasée et sévèrement châtiée. En 492, pour se venger d'Athènes, il confie à ses généraux une expédition (Ière Guerre Médique) qui est stoppée à Marathon en 490.
Darius se rend en Egypte où il ne néglige rien pour se concilier l'appui du clergé. L'Egypte fut prospère sous le règne de Darius; elle formait la sixième satrapie avec Cyrène, Barca et la Basse-Nubie. Darius achève ou rouvre le canal reliant le Nil à la Mer Rouge. Il fait élever un temple à Ammon à Thèbes. Mécontents des lourdes charges qu'ils avaient à payer, les paysans égyptiens se révoltent en 486.
Darius le réformateur
Au début de 520 débarrassé de tous ses ennemis, il entreprit alors la réorganisation de son vaste empire avec la création de 23 satrapies. Il prend soin de ne pas concentrer tous les pouvoirs dans la main d'un seul personnage : à côté du satrape, il place un commandant militaire et un secrétaire d'Etat, chacun reçoit directement ses ordres de la cour et tous se surveillent mutuellement.
Il relève la ville de Suse de ses ruines et édifie Persépolis où il mène une vie fastueuse. Il fait construire la fameuse route royale. Une loi commune fut imposée à tous les peuples conquis. Il fait preuve d'une grande tolérance envers chaque religion et cherche le plus souvent à associer à son règne les peuples vaincus plutôt qu'à les oppresser. Les divers moyens de paiement furent remplacés par un système monétaire unique, inspiré du système de Crésus, où coexistent deux moyens de paiement : la darique d'or et la sicle d'argent.
Darius meurt alors qu'il préparait une expédition pour mater la rébellion égyptienne. Son règne avait duré trente-six ans. Après sa mort, l'immense empire se trouva en difficulté, l'autorité perse ne parvenant plus à empêcher les révoltes parmi les satrapies.

Alexandre ( le Grand) 356 – 323 av. J-C
Fils de Philippe II de Macédoine et d'Olympias. Son destin exceptionnel fait de lui l'une des plus grandes figures de toute l'Antiquité. Reprenant les idées de son père, il voyait dans l'empire perse l'oppresseur de la Grèce.
Son enfance : Philippe II confia à Aristote l’éducation de son fils. Il lit Homère, les poètes lyriques et les auteurs tragiques. Alexandre acquiert ainsi une culture classique qui fait de lui un parfait jeune noble grec. Sa mère l'a convaincu qu'il descendait d'Héraclès par son père et d'Achille par elle-même.
Alors âgé seulement de 13 ans, il dompte le cheval Bucéphale en comprenant qu'il avait peur de son ombre. A 16 ans, en l’absence de son père, il assume la régence du royaume ; à 18 ans, il participe à la bataille de Chéronée (338) et écrase le bataillon sacré thébain à la tête de la cavalerie macédonienne. A la mort de Philippe (336), il succède à son père alors qu'il n'a que 20 ans. Thèbes et Athènes pensent pouvoir profiter de la jeunesse du roi pour s'affranchir de la tutelle macédonienne et fomentent une révolte tandis qu'Alexandre est occupé à combattre des tribus barbares au nord de son royaume.
Faisant volte-face, Alexandre revient à marches forcées, met le siège devant Thèbes qu'il prend et fait raser (335), seuls seront épargnés la maison de Pindare et les temples pour bien montrer qu'il n'est pas un barbare. Cette victoire sanglante et mémorable étouffa les velléités de révolte des autres cités grecques qui lui firent allégeance. Le pacte signé entre Philippe et la Ligue de Corinthe est renouvelé et Alexandre nommé général en chef des contingents grecs engagés pour la campagne d'Asie.
A la conquête du monde : Il passe l'Hellespont au printemps 334 à la tête de trente-cinq mille hommes, incluant des contingents grecs de toutes les cités, sauf de Sparte. Il rejoint l'armée de Parménion que son père avait laissé en Asie. Dès lors sa vie n'est plus qu'une vaste conquête. La bataille du Granique lui ouvre l'Asie Mineure. Les colonies grecques sont "libérées". Par la Cappadoce, il descend en Cilicie, suit la côte et écrase les Perses à Issus. Parménion s'empare à Damas du camp de la famille royale avec un immense butin. Alexandre rejette les offres d'alliance de Darius et s'avance le long de la côte avec l'idée de protéger ses arrières. Il s'empare de la Syrie et met le siège (332) devant Tyr pendant sept mois, devant Gaza pendant deux. L'Egypte l'accueille en libérateur et lui décerne les honneurs divins. Lors de son voyage à l'oasis d'Ammon, les prêtres lui confirment son origine divine.
Il fonde Alexandrie sur l'emplacement de Rakoti. Au printemps 331, il quitte Memphis et la bataille de Gaugamèles lui livre Babylone, Suse et Persépolis qu'il incendie pour venger la destruction de l'Acropole par les Perses 150 ans plus tôt. Les satrapes Bessos et Barsaëntes assassinent Darius, mais il faudra encore deux ans à Alexandre pour écraser les dernières vélléités de résistance perse.
Au nord, Alexandre s'avance jusqu'au Iaxartes (Syr-Daria) et fonde une nouvelle Alexandrie. La conquête (329-327) de la Bactriane et de la Sogdiane est difficile et la rébellion qui s'y déclenche peu après sera férocement réprimée (près de 100 000 morts). En 327, il célèbre à Bactres son mariage avec Roxane, fille de Darius. En 326 av. J.-C., il descend la vallée de l'Indus. La région était alors divisée en petits royaumes rivaux comme celui de Taxila dont le roi Ambhi, appelé aussi Omphis ou Taxile, était alors en guerre contre son voisin Paurawa, appelé Porus par les Grecs. Ambhi s'allia avec Alexandre et lui fournit un contingent de 5000 hommes. Porus est défait à la bataille de l'Hydaspe. Puis Alexandre descend le long du fleuve et est blessé à l'assaut de la forteresse des Malliens. Il détruit la capitale de Musicanus et fait crucifier les brahmanes qui avaient soulevé le peuple. Mais, sur les rives de l'Hyphase, son armée, épuisée, se rebella. Alexandre se voit contraint à rebrousser chemin. Il divise son corps expéditionnaire en trois parties : Craterus dirige l'armée qui accompagne l'équipement par la route du nord, la plus longue mais la plus sûre ; Néarque prend la tête d'une flotte construite de toute pièce chargée d'accomplir un périple de reconnaissance le long des côtes en revenant vers le détroit d'Ormuz ; quant à Alexandre, il dirige l'armée qui doit revenir en Perse par le chemin le plus court, en coupant à travers le désert de Gédrosie. Malgré de très lourdes pertes subies durant cette traversée, l'armée d'Alexandre fait une entrée triomphale à Carmanie (automne 325) et parvient à faire jonction avec la flotte de Néarque. Revenu à Suse (324), Alexandre épouse la fille de Darius et prescrit les mariages mixtes entre soldats macédoniens et femmes issues des peuples conquis. Cette politique d'assimilation lui fait perdre la confiance de nombreux Macédoniens.
A l'automne 324, son ami et probable amant, Héphestion meurt de fièvres à Ecbatane. Après une période d'abattement, Alexandre mène une campagne contre les Cosséens, brigands des montagnes du Zagros qui rançonnaient les voyageurs puis revient à Babylone au printemps 323 afin de préparer sa campagne de conquête de l'Arabie. Il semble que son projet était de faire marcher l'armée le long de la côte accompagnée par la flotte qui la contournerait au large. Le début de la campagne était prévu pour juin.
Mort d'Alexandre : Le 30 mai 323, Alexandre tombe malade et son état empira rapidement. Quand il sentit sa fin imminente, il remit son anneau à Perdiccas et ses compagnons lui demandèrent le nom de son successeur. Très affaibli, Alexandre donna une réponse indistincte où certains comprirent Héraklès, le fils de Basine, et les autres kratisto, c'est-à-dire "au plus fort ". Le 10 juin 323, au coucher du soleil, il meurt à presque trente-trois ans dans la treizième année de son règne.
Plusieurs hypothèses furent émises sur la mort d'Alexandre. L'hypothèse d'un empoisonnement par Antipater ne se répandit qu'un ou deux ans après sa mort, période où les Diadoques avaient déjà commencé à se déchirer et où de telles rumeurs étaient destinées à se discréditer les uns aux yeux des autres. Elle est donc à écarter d'autant que la maladie dura trop longtemps pour ce type de cause. Plusieurs autres hypothèses furent évoquées (excès de boisson, leucémie, typhus, fièvre typhoïde, fièvre du Nil... et même suicide par ingestion massive d'ellébore) mais d'après les symptômes décrits par les témoins l'hypothèse la plus probable est celle du paludisme dans sa forme la plus redoutable (plasmodium falciparum).


Zoroastrisme
Doctrine religieuse fondée par Zoroastre. Le système polythéiste est banni et remplacé par une doctrine monothéiste. De l'ancienne religion iranienne, Zoroastre ne reprend que le culte d'Ahura-Mazda, proclamé comme dieu unique, et le culte du feu, qui est resté jusqu'à nos jours la caractéristique principale du culte zoroastrien.

Les Zoroastriens croient à l'immortalité de l'âme. L'âme du mort est jugée et doit franchir le pont Tchinvat étendu au-dessus de l'enfer. L'âme du juste atteint la lumière éternelle, celle du damné descend par degrés aux enfers. Entre les deux, existe un purgatoire où se rendent les âmes de ceux dont les bonnes et les mauvaises actions se contrebalancent. Les derniers jours seront annoncés par la venue d'un messie sauveur et libérateur, Saochyant qui renouvellera le monde après la résurrection.

Le corps des défunts appartient aux prêtres. Les zoroastriens n'enterrent pas leurs morts : le corps est impur, il ne faut pas souiller la terre nourricière. Les corps des défunts sont placés dans des tours du silence, où ils seront déchiquetés par les oiseaux de proie. Le sol de la tour est couvert d'un dallage de pierre, afin de protéger la terre de toute souillure. Seuls les os (ou ce qu'il en reste) pourront être ensevelis dans le trou circulaire situé au milieu de la tour.

L'Avesta est le code sacerdotal du zoroastrisme. Initialement, l'Avesta comptait 21 livres. L'enseignement est basé sur l'existence de deux principes, la lumière et les ténèbres, le bien et le mal. Ils sont toujours en lutte, avec des succès et des défaites en alternance. L'univers est séparé en deux par un immense abîme ; des deux côtés combattent les forces des deux ennemis. Ormazd crée ce qu'il y a de bon ; Ahriman crée ce qu'il y a de mal, pour détruire l'adversaire. Chacun demeure libre de choisir son destin.

Finalement Ormazd sera vainqueur, le bien l'emportera sur le mal. Dans l'attente de ce jour, les justes jouiront du paradis dans La Maison du Chant, et les pêcheurs expieront en enfer. Zoroastre enseigne à ses disciples qu'ils ne doivent pas honorer Ahura-Mazda par des sacrifices sanglants, mais qu'ils doivent vivre au service du bien. Le prophète insiste sur l'éthique pratique "bonnes pensées, bonnes paroles, bonnes actions". L'esprit du bien et l'esprit du mal ne sont pas seuls à combattre: ils ont chacun une armée, l'armée du ciel et l'armée de l'enfer; les forces sont opposées les unes aux autres. L'Armée céleste est dirigée par Ahura-Mazda . Il est entouré d'un conseil de six ministres, les Amchaspends> , abstractions sans aucune réalité: Vohu-Manô, la bonne pensée", Acha-Vahichta la meilleure vertu, Khchathra-vairya, l'empire désiré, Spenta-Armaïti , l'abandon généreux, Haurvatât, la santé, Ameretât, l'immortalité. Chacun d'entre eux est le protecteur de divers êtres, dans l'ordre: les animaux utiles, le feu, les métaux, la terre, les eaux et les plantes. Certains mois du calendrier, certains jours de la semaine, certaines fleurs leur sont spécialement consacrés. L'armée du mal est menée par Angra-Mainyu (Ahriman) qui commandent aux démons, et à toutes les formes du mal dans l'univers. Les démons ont été créés pour combattre la bonne création d'Ahura-Mazda. Personnification du péché, ils sont aussi innombrables. La lumière du jour les met en fuite; on peut conjurer leur action par des cérémonies religieuses. Les Génies : Plus bas dans la hiérarchie, on trouve les dieux inférieurs ou génies, les innombrables Yazata. Ces génies sont divisés en deux classes, une céleste et une terrestre. Ahura-Mazda est le plus grand des Yazata célestes, Zoroastre le plus grand des Yazata terrestres. Ils sont les génies tutélaires du soleil, de la lune, des étoiles, de la terre, de l'air, du feu et de l'eau, ou la personnification d'idées abstraites, la victoire, la vérité, la paix, la puissance.


Bargh’e Bam : citadelle de Bam

 

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